Seul le contraste entre la rangée de colonnes verticales (en laissant les flancs dans le noir) et les lignes horizontaux (en guidant la trajectoire d'un errant possible) permet, à mon avis, être cette photo spéciale; et même si les dernières lumières –sur les point de vue du spectateur, pas du voyageur– sont a peu « tordu » (en fait, c'est probablement pour cette raison que l'image a une sorte de « punctum »).
Toutefois, la photo ne serait certainement pas la même si elle n'avait pas un autre élément essentiel: l'horloge –symbole du passage du temps et de la vie– que, sur une barre horizontale, travers l'image, travers le « chemin ». Cela donne l'image un sens métaphorique que j'interprète, à partir du moment vital dans lequel je suis immergé, de la manière suivante : l'horloge donne un avant et un après, pointant vers le moment où on se rend compte que « ça commence à être tard ». Le mouvement ondulatoire de la lumière, comme quand on jette une pierre sur un étang, suggère que, à la fin de nos jours, peut-être nous ne sommes pas tellement imprégné de l'intensité que nous avions dans le passé, mais néanmoins, nous avons appris c'est ce que nous voulons concentrer notre attention.
Et c'est seulement en apparence, car nous ne pouvons pas entrer dans le « photo » et marcher dans le couloir, parce que nous sommes des spectateurs, et nous pouvons changer notre « regard » sur les choses.
Je ne dirais rien de cette photo en particulier, mais des trois dernières publiées, si.
À partie de la ruelle gênoise, j'ai senti que les choses "se gâtaient". Plus de trace de vie, je veux dire d'humain(s), ça encore n'était pas inquiétant, mais surtout il s'agissait d'endroits où "normalement" on aurait dû voir au moins quelques personnes et là, rien !
Avec cette dernière photo j'ai compris que nous étions passés dans une autre dimension, celle d'Alphaville de Godard. Une sorte de science-fiction proche d'aujourd'hui. Les lieux de vie sont encore en place, avec des lumières "blanches" qui ne servent plus à rien, une pendule qui indique simplement l'heure à laquelle tout s'est arrêté... On a peut-être changé de galaxie ? Mais il est vrai que la science-fiction n'est pas vraiment mon domaine (sauf "Alphaville", "La Jetée", "Malevil" de R. Merle et ... ?)
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Seul le contraste entre la rangée de colonnes verticales (en laissant les flancs dans le noir) et les lignes horizontaux (en guidant la trajectoire d'un errant possible) permet, à mon avis, être cette photo spéciale; et même si les dernières lumières –sur les point de vue du spectateur, pas du voyageur– sont a peu « tordu » (en fait, c'est probablement pour cette raison que l'image a une sorte de « punctum »).
Toutefois, la photo ne serait certainement pas la même si elle n'avait pas un autre élément essentiel: l'horloge –symbole du passage du temps et de la vie– que, sur une barre horizontale, travers l'image, travers le « chemin ». Cela donne l'image un sens métaphorique que j'interprète, à partir du moment vital dans lequel je suis immergé, de la manière suivante : l'horloge donne un avant et un après, pointant vers le moment où on se rend compte que « ça commence à être tard ». Le mouvement ondulatoire de la lumière, comme quand on jette une pierre sur un étang, suggère que, à la fin de nos jours, peut-être nous ne sommes pas tellement imprégné de l'intensité que nous avions dans le passé, mais néanmoins, nous avons appris c'est ce que nous voulons concentrer notre attention.
Et c'est seulement en apparence, car nous ne pouvons pas entrer dans le « photo » et marcher dans le couloir, parce que nous sommes des spectateurs, et nous pouvons changer notre « regard » sur les choses.
On Sunday, November 1 2009, 17:55 by BJA
Je ne dirais rien de cette photo en particulier, mais des trois dernières publiées, si.
À partie de la ruelle gênoise, j'ai senti que les choses "se gâtaient". Plus de trace de vie, je veux dire d'humain(s), ça encore n'était pas inquiétant, mais surtout il s'agissait d'endroits où "normalement" on aurait dû voir au moins quelques personnes et là, rien !
Avec cette dernière photo j'ai compris que nous étions passés dans une autre dimension, celle d'Alphaville de Godard. Une sorte de science-fiction proche d'aujourd'hui. Les lieux de vie sont encore en place, avec des lumières "blanches" qui ne servent plus à rien, une pendule qui indique simplement l'heure à laquelle tout s'est arrêté... On a peut-être changé de galaxie ? Mais il est vrai que la science-fiction n'est pas vraiment mon domaine (sauf "Alphaville", "La Jetée", "Malevil" de R. Merle et ... ?)
Une ambiance vraiment bien rendue.
On Monday, November 2 2009, 19:00 by alain poisson